Les premières neiges... à une vingtaine de kilomètres de Vielha! |
Tout en montant vers les Pyrénées, depuis Barcelone, j'ai vite remarqué l'absence de neige, même à une vingtaine de kilomètres de Vielha. Selon ce que j'avais lu avant de partir, il n'avait pas beaucoup neigé à Baqueira Beret (autour de 250 m avant mon départ, à 2 500 m d'altitude). Mais là, sur place, cela devenait inquiétant. Puis, à une vingtaine de kilomètres de Vielha, voilà un peu de neige ici et là au sol, sans plus... Bon, on verra, je peux difficilement faire marche arrière!
Il faut dire que mon voyage se déroule sous la brume, le brouillard et la pluie depuis que j'ai atterri à l'aéroport Charles-de-Gaulle, à Paris. D'ailleurs, je n'ai vu le sol parisien qu'au moment de l'atterrissage! Heureusement que les radars étaient fonctionnels car on n'y voyait rien de rien. Puis, de Paris à Barcelone, l'Airbus A321 a survolé les nuages pendant presque toute la durée (1 h 40) du trajet. Arrivé à Barcelone, il pleuvait. Et encore le lendemain, pendant mon trajet en autobus de Barcelone à Vielha. Hier soir, je me suis couché avec l'espoir que demain est un autre jour...
La neige se trouve plus haut... pas à 950 m d'altitude! |
Malgré les prévisions pessimistes, j'ai enfilé, mercredi matin, mon équipement de ski, pris l'autobus de l'hôtel et constaté sur place que la journée s'annonçait plutôt morne. Sur la quarantaine de personnes qui étaient à bord, une quinzaine ont décidé de rebrousser chemin. Moi, j'ai calculé vite: 45 euros pour la remontée, 19 euros pour la location de skis, cela faisait un peu cher pour, peut-être, skier une ou deux heures dans la brume et le brouillard, sinon dans de la neige mouillée et collante... Donc, retour à l'hôtel pour moi itou. Je sais que je suis venu ici pour skier, mais pas pour me donner de la misère.
Un terrain de stationnement quasi vide à Baqueira-Beret |
Le même terrain de stationnement... avec effet parapluie, bien évidemment |
Loin d'aller me "rendormir", comme le chante Alfa Rococo, j'en ai donc profité pour flâner dans Vielha, qui n'est pas une grande commune (autour de 6 000 habitants), et effectuer quelques petits achats et ici là. Puis, en après-midi, vers 13 h, je me suis dit: "Pourquoi ne pas aller faire un tour à Baqueira, question de faire un peu de repérage, me renseigner sur la location de skis?". J'ai pris l'autobus local (environ une vingtaine de minutes), et constaté sur place, que j'avais finalement pris la bonne décision: le stationnement était quasiment vide, et les skieurs s'en revenaient à leurs voitures penauds. Mais, comme le chauffeur d'autobus ne m'a pas laissé au bon endroit (incompréhension linguistique), je n'ai pas pu faire le repérage espéré, et eu tout juste le temps de reprendre l'autobus pour Vielha. Sinon, c'était 1 h 30 d'attente sous la pluie. En passant: merci à cette charmante réceptionniste de l'hôtel à Barcelone qui m'a donné, le mardi matin, un parapluie oublié. Il est de couleur jaune, de Renault, mais surtout fort utile.
Il faudra sans doute un coup de pouce de la chance: une dame joue le tout pour le tout à un kiosque de billets de lotterie! |
De retour à Vielha, un arrêt dans un petit bistro s'imposait pour y prendre un immense bol de soupe traditionnelle du val d'Aran, l'Olla Aranesa (avec porc, pâtes, patates et haricots blancs). Comme cela a été réconfortant! De retour à l'hôtel, j'ai mis en route le blogue, et commencé à vous livrer mes premières notes de voyage.
Avant de partir pour le souper, vers 21 h (on mange tard le soir en Europe, ne l'oubliez pas!), j'ai rencontré un Français, que j'avais vu le matin au petit déjeuner (ils sont un club de 40 Français de Bordeaux qui loge dans le même hôtel que moi), qui m'a confirmé avoir skié dans le brouillard et dans l'eau .
Adio y buonas noches!