mercredi 16 mars 2011

Les jours de pluie :(

Les premières neiges... à une vingtaine de kilomètres de Vielha!


Tout en montant vers les Pyrénées, depuis Barcelone, j'ai vite remarqué l'absence de neige, même à une vingtaine de kilomètres de Vielha. Selon ce que j'avais lu avant de partir, il n'avait pas beaucoup neigé à Baqueira Beret (autour de 250 m avant mon départ, à 2 500 m d'altitude). Mais là, sur place, cela devenait inquiétant. Puis, à une vingtaine de kilomètres de Vielha, voilà un peu de neige ici et là au sol, sans plus... Bon, on verra, je peux difficilement faire marche arrière!

Il faut dire que mon voyage se déroule sous la brume, le brouillard et la pluie depuis que j'ai atterri à l'aéroport Charles-de-Gaulle, à Paris. D'ailleurs, je n'ai vu le sol parisien qu'au moment de l'atterrissage! Heureusement que les radars étaient fonctionnels car on n'y voyait rien de rien. Puis, de Paris à Barcelone, l'Airbus A321 a survolé les nuages pendant presque toute la durée (1 h 40) du trajet. Arrivé à Barcelone, il pleuvait. Et encore le lendemain, pendant mon trajet en autobus de Barcelone à Vielha. Hier soir, je me suis couché avec l'espoir que demain est un autre jour...

La neige se trouve plus haut... pas à 950 m d'altitude!
Je ne sais pas si vous connaissez la chanson Les jours de pluie, du groupe Alfa Rococo. Selon ce que j'ai entendu, elle a été écrite à Madrid, alors qu'il pleuvait. Eh bien! Les jours de pluie sont de retour en Espagne, et particulièrement à Vielha. Les prévisions météo n'étaient pas vraiment rassurantes: pluie à Vielha, pluie et brouillard à Baqueira (à 1 500 m) et neige un peu plus haut (à 2 500 m), entre 10 et 15 cm. Finalement, à peine 5 cm de neige sont tombés...




Malgré les prévisions pessimistes, j'ai enfilé, mercredi matin, mon équipement de ski, pris l'autobus de l'hôtel et constaté sur place que la journée s'annonçait plutôt morne. Sur la quarantaine de personnes qui étaient à bord, une quinzaine ont décidé de rebrousser chemin. Moi, j'ai calculé vite: 45 euros pour la remontée, 19 euros pour la location de skis, cela faisait un peu cher pour, peut-être, skier une ou deux heures dans la brume et le brouillard, sinon dans de la neige mouillée et collante... Donc, retour à l'hôtel pour moi itou. Je sais que je suis venu ici pour skier, mais pas pour me donner de la misère. 
Un terrain de stationnement quasi vide à Baqueira-Beret

Le même terrain de stationnement... avec
effet parapluie, bien évidemment

Loin d'aller me "rendormir", comme le chante Alfa Rococo, j'en ai donc profité pour flâner dans Vielha, qui n'est pas une grande commune (autour de 6 000 habitants), et effectuer quelques petits achats et ici là. Puis, en après-midi, vers 13 h, je me suis dit: "Pourquoi ne pas aller faire un tour à Baqueira, question de faire un peu de repérage, me renseigner sur la location de skis?". J'ai pris l'autobus local (environ une vingtaine de minutes), et constaté sur place, que j'avais finalement pris la bonne décision: le stationnement était quasiment vide, et les skieurs s'en revenaient à leurs voitures penauds. Mais, comme le chauffeur d'autobus ne m'a pas laissé au bon endroit (incompréhension  linguistique), je n'ai pas pu faire le repérage espéré, et eu tout juste le temps de reprendre l'autobus pour Vielha. Sinon, c'était 1 h 30 d'attente sous la pluie. En passant: merci à cette charmante réceptionniste de l'hôtel à Barcelone qui m'a donné, le mardi matin, un parapluie oublié. Il est de couleur jaune, de Renault, mais surtout fort utile.

Que voulez-vous? (avec l'accent Jean Chrétien, bien évidemment!)



Il faudra sans doute un coup de pouce de la chance:
une dame joue le tout pour le tout à un kiosque de billets de lotterie!

De retour à Vielha, un arrêt dans un petit bistro s'imposait pour y prendre un immense bol de soupe traditionnelle du val d'Aran, l'Olla Aranesa (avec porc, pâtes, patates et haricots blancs). Comme cela a été réconfortant! De retour à l'hôtel, j'ai mis en route le blogue, et commencé à vous livrer mes premières notes de voyage.

Avant de partir pour le souper, vers 21 h (on mange tard le soir en Europe, ne l'oubliez pas!), j'ai rencontré un Français, que j'avais vu le matin au petit déjeuner (ils sont un club de 40 Français de Bordeaux qui loge dans le même hôtel que moi), qui m'a confirmé avoir skié dans le brouillard et dans l'eau .

Selon les prévisions météorologiques, il doit pleuvoir ou avoir neige mouillante encore demain, puis soleil vendredi, samedi et dimanche. On verra au jour le jour. Si nécessaire, je resterai une ou deux jours de plus s'il le faut. N'ayez crainte, à moins de vivre le jour de la marmotte d'ici la fin de mes vacances, je garde le sourire et je suis surtout content de me retrouver dans ce pays que j'ai toujours voulu visiter. Et les gens sont super sympathiques!

Adio y buonas noches!




De Montréal à Vielha!

Distance entre Barcelone et Vielha: 292 km
Enfin, m'y voilà! De Montréal à Viella (ou Vielha en catalan), en Espagne, dans les Pyrénées, il m'aura fallu presque 20 heures, incluant l'attente de presque 5 heures entre les vols de Paris et Barcelone, d'avion et d'autobus, réparties sur trois jours (les dimanche 13, lundi 14 et mardi 15 mars, comprenant évidemment le décalage horaire de cinq heures, car l'Europe n'a pas encore avancé l'heure en prévision de l'été).

Il s'agit pour moi d'un septième voyage de ski en autant d'années, après Salt Lake City, l'Auriche, Val d'Isère-Tignes, la Suisse (à Monthey, aux Portes du Soleil), Whistler et l'Italie. Je disais avoir eu la piqûre de voyager après Salt Lake City, je ne croyais pas si bien dire! Pourquoi l'Espagne? Tout simplement pour voir de nouveaux payasges, découvrir une nouvelle culture et les gens qui habitent ce coin de pays. Aussi parce que la sation de Baqueira Beret est considérée comme l'une des plus importantes, sinon la plus importante, des Pyrénées.

Un réservoir d'eau, à environ 26 km de Vielha
Avant de partir, j'ai donc pris deux décisions sages, résultat de mes expériences passées. Tout d'abord, ne pas tenter de me rendre à Vielha en deux jours. Compte tenu de mon heure d'arrivée à Bercelone (14 h 35) et de mon heure de départ pour prendre l'autobus (16 h 30) pour Vielha, c'était déjà très serré, selon les informations que j'avais prises avant de partir. De fait, il y a eu presque une demi heure de retard pour mon vol depuis Paris vers Barcelone. Puis, après avoir récupéré mes bagages, il m'a fallu prendre l'autobus et le métro (avec les bagages à transporter) pour me rendre à la station d'autobus (il n'y a pas d'accès rapide pour se rendre au centre-ville de Barcelone, sinon de prendre un taxi); j'y suis arrivé vers 17 h 30.

Aussi, j'ai décidé de ne pas apporter mes skis. Drôle de décision pour un voyage de ski! Déjà, des suppléments de 55 CAN$ et 55 euros m'étaient facturés pour ce bagage maintenant considéré comme étant additionnel, sans oublier qu'ils s'ajoutent aux autres bagages à transporter. Avec ce qui m'attendait en terme de transport en commun, c'était une très sage décision. Croyez-moi!

Un long tunnel à traverser!
Et voilà enfin Vielha!

Expérience oblige, j'avais pris le soin de réserver une chambre d'hôtel tout près de la fameuse station d'autobus (cinq minutes de marche). Après en avoir pris possession vers 18 h et pris un repas tout près, j'ai fait dodo vers 21 h. Pas besoin de vous dire que je me suis vite endormi sous le son des commentateurs espagnols décrivant un match de tennis. Le lendemain, lever vers 6 h 30, douche et préparatifs pour mon départ vers Vielha à 9 h (quand tu es à l'étranger, c'est toujours préférable d'arriver à l'avance!. En tout, cinq autres heures de déplacement, mais bien reposé, et l'impression que que, oui, ça sent vraiment les vacances!! Et avant d'arriver à Vielha, un long tunnel de 5,5 km à traverser, puis la ville se dresse... tout au bas de la vallée!


Vue sur l'arrio Nere, à Vielha.
Donc, m'y voilà, après avoir parcouru, selon les distances obtenues sur le Web... 6 636 km! Après un tour de ville et de petits achats à l'épicerie, une bonne bière et un bon repas à l'hôtel (vermicelles à la marinière, dorade au four avec tomates et fromages manchango comme dessert, avec un verre de vin catalan), il me semble qu'il est plus que temps de passer au ski proprement dit.

Croustilles, noix, barres tendres, thon et tangerines au menu!

La température est pluvieuse ces jours-ci à Bercelone et Viehla, mais demain est un autre jour... Allez, dodo! Buenas Noches!