vendredi 25 mars 2011

L'oeuvre de Gaudi


Le temple de la Sagrada Familia.

Une visite à Bercelona ne peut se faire sans visiter le fameux temple de la Sagrada Familia (Sainte Famille), oeuvre pour laquelle l'architecte Antoni Gaudi, né en 1852, a consacré de plus 40 ans de sa vie, de 1883 à 1926. Devenu le symbole même de Barcelone, le temple est le monument le plus visité de Barcelona.


La casa Batilò.

La casa Milà.


En fait, pour dire vrai, l'architecte Gaudi, qualifié de génie du modernisme, a imprégné à Barcelona sa marque avec la construction de nombreux bâtiments, dont les plus importants et connus sont les pavillons de la Finca Güell, le palais Güell, la casa Batilò ou encore et la casa Milà. Un circuit touristique est d'ailleurs consacré à ses oeuvres architecturales et l'on peut se procurer de nombreux ouvrages (dont le prix varie de 6 à 12,50 euros, selon le titre choisi) consacrés exclusivement à Gaudi, son oeuvre et son influence.


Comment ne pas être impressionné!
Pour revenir au temple de la Sagrada Familia dédié à saint Joseph, la vierge Marie et Jésus, mentionnons que sa construction se poursuit toujours de nos jours. En fait, selon ce que jai pu lire, de nombreux architectes ont poursuivi son oeuvre, avec plus ou moins d'appui.








Ses immenses tours qui se dressent dans le ciel barcelonnais sont tout à fait impressionnantes et recèlent mille et un détails qu'une simple photo ne peut rendre justice (je vous invite cependant à cliquer sur les photos pour agrandir celles-ci). Une note: Gaudi n'a vu qu'une seule des quatre premières originales, celles de la facade de la Naissance, qui fait 107 mètres de hauteur. Financé exclusivement par des dons et les contributions des visiteurs (2,7 millions en 2008), déclaré patrimoine de l'humanité par l'Unesco, le temple de la Sagrada Familia devrait être complété en 2026 pour le ccntenaire de la mort de Gaudi, mort en 1926 après avoir été renversé par un tramway. Il comportera alors 18 tours.

C'est donc tout un personnage que ce Gaudi, beaucoup plus grand, du moins à Barcelona, que les Picasso, dont un musée est tout de même dédié à son oeuvre^à Bercelona, et Dali. Lorsqu'il a amorcé la construction de ce bâtiment tout à fait monumental, Gandi aurait dit: "Ce temple fera la réputation de Barcelone". Eh bien, c'était une très bonne prédiction, sachant ce que le temple de la Sagrada Familia est devenu aujourd'hui!








jeudi 24 mars 2011

Et maintenant, Barcelona!

Barcelone a son Arc de Triomphe,
situé tout près de mon hôtel!
De la paisible petite commune de Viehla, avec ses 6 000 habitants, me voici donc, depuis lundi dernier, à Barcelona, une ville de quelque un million et demi habitants et de trois millions en incluant la ceinture périphérique. Comme vous pourrez le voir, j'ai commencé à visiter, et je suis toujours heureux de me retrouver dans ces villes européennes dans lesquelles il fait bon marcher et découvrir tout ce qui s'y cache. Tout cela avec ce méchant coup de soleil, qui m'a chauffé, pendant quatre jours, le visage, et qui, maintenant, est en phase de "pleumage". Ici, depuis lundi, il fait un temps magnifique, autour de 16 degrés celsius, même qu'il a fait une pointe de 20 degrés mercredi après-midi. Aujourd'hui, jeudi, il fait encore 16 degrés, avec un peu moins de soleil.

L'une des nombreuses fresques que l'on peut voir
à l'intérieur de la cathédrale de Barcelone. Merci, mon Dieu!
Mais, j'ai bien failli arriver à Barcelona beaucoup plus tard que l'heure prévue et... sans mes bagages! J'en doit une au bon Dieu! Je m'explique: lundi, pour retourner à Barcelona, je reprend l'autobus qui, cette fois, n'emprunte pas tout à fait le même trajet. Il s'arrête à Lleida, une ville de 125 000 habitants située à environ 180 km de Barcelona. Il y a arrêt au terminus pour 45 minutes. Il est midi. Comme tout le monde, je sors, et en profite pour prendre quelques photos aux alentours et m'acheter un sandwich. Vers 12 h 30, je retourne à l'autobus, et lorsque j'y arrive, le chauffeur vient de fermer la porte et s'apprête à partir. Je me précipite, et il rouvre la porte pour me laisser entrer! À l'intérieur, l'autobus est bondé, ce qui explique pourquoi il n'y avait pas de file d'attente. Aussitôt entré, l'autobus se met en marche pour reculer, puis sortir du terminus. Dix secondes de plus, et j'aurais peut-être eu la chance de courrir après l'autobus; trente secondes de plus, et je manquais carrément mon autobus, dans lequel se trouvaient mes bagages (et mon ordinateur!).

Les Espagnols ont la réputation d'être d'honnêtes gens, mais nous ne sommes plus à Vielha! Imaginez tout le trouble que cela m'aurait causé, et aurais-je retrouvé mes bagages? Celui dans la soute, sans aucun doute, mais celui avec mon ordinateur, sous mon siège, pas trop sûr. Tout cela parce que j'avais compris 45 minutes... au lieu de 35! Même s'ils parlent anglais ou françcais, l'accent fait en sorte, je l'ai appris, que ce n'est pas toujours clair. J'en ai encore des frissons au moment ou j'écris ces lignes. Le bon Dieu était avec moi ce jour-là! ¡ Gracias, gracias, buen Dios!

Tout à côté de l'arc del Triomf,
 l'une des 412 stations des "bicing".
À Barcelona, j'ai décidé de retourner au même hôtel que celui j'avais loué pour un soir, à mon arrivée en Espagne. Je n'avais pas le goût de me promener dans le métro et prendre l'autobus local avec mes bagages. C'est à deux minutes de la "Estaçion de Autobuses Barcelona Nord", et je connais déjà quelque peu les alentours. Il est notamment situé tout près de l'arc del Triomf. Quand on est bien dans ses vieilles chaussettes...




La place de Catalunya.
Après avoir défait mes bagages, je me dirige vers la place de Catalunya, à une quinzaine de minutes à pied de mon hôtel. L'endroit est situé au coeur de la ville, et les touristes y débarquent en grand nombre. Place la plus importante de Barcelona, elle fait environ 50 000 mètres carrés, avec 233 mètres de longueur et 218 de large. On y trouve aussi, des centaines de pigeons, pas autant cependant, je crois, qu'à Rome. Puis, de là, mes pas m'entraînent jusqu'à la cathédrale gothique de Barcelone, actuellement en réfection. Située dans la Ciutat Vella (Vieille Ville), elle a été construite pour l'essentiel entre 1298 et 1450, mais la façade n'a été complétée qu'en 1899. Le bâtiment est dédié à sainte Eulalie, l'une des deux patronnes de Barcelona. D'ailleurs, dans le cloître, on peut y voir un groupe de 13 oies (!), symbolisant justement sainte Eulalie, enterrée dans la crypte de la cathédrale, et l'âge que la jeune vierge barcelonnaise avait lorsqu'elle fut martyrisée à l'époque romaine.


La fameuse cathédrale de Barcelona!

L'une des treize oies symbolisant sainte Eulalie.

De là, je retourne tranquillement vers l'hôtel, un peu las et surtout, je crois, fatigué des jours de ski précédents, non sans croiser de nombreuses boutiques, et non sans m'arrêter manger une paella dans l'un de ces nombreux bistros qui se dressent sur le chemin du retour. Fatigué? À 21 h, je fais dodo...

mardi 22 mars 2011

Baqueira-Beret y Vielha




Aujourd'hui un domaine skiable de 78 pistes (pour 108 km de glisse), réparties dans trois vallées que sont, du nord au sud, Beret, Baqueira et Bonaigua, la station de ski de Baqueira Beret a vu le jour dans les années 1960. Un quatrième secteur, Pallars, pourrait être développé, mais il y a opposition de la part de groupes environementaux. On peut aussi y faire du ski de fond, mais seulement sur sept kilomètres.
Baqueira-Beret, dans les années 1960.


Comment ne pas apprécier cette vue, à 2 500 m d'altitude?
Le dénivelé de la station est de 1 000 m, de 1500 m à 2 510 m, et les pistes y sont larges, comme c'est le cas partout en Europe d'ailleurs. D'une très grande étendue, c'est le deuxième plus important domaine skiable d'Espagne, et il est fort populaire. Même le roi d'Espagne vient y skier, mais je ne l'ai pas du tout croisé! Si c''est le cas, je l'ai manqué, trop occupé à bien maîtriser les conditions de ski glacées et printannières... Toujours est-il que le roi Juan Carlos possède un chalet qu'il prête aux membres de sa famille. Voilà pour les potins! Comme la France n'est pas trop loin, plusieurs skieurs français, nombreux de Bordeaux (trois heures de route), s'y rendent, préférant l'ambiance à celle des centres de ski français que l'on retrouve dans les Pyrénées.



Il y a un peu de Tremblant là-dedans!
 Du point de départ, de nombreux hôtels et appartements, certains très luxueux avec spas, ont été construits. À première vue, depuis la télécabine, cela ressemble à Tremblant. Mais, contrairement à Teemblant, pas de village en tant que tel, avec boutiques, bars, restaurants, seulement des hôtels, auxquels sont rattachés un restaurant, un ba ou boutique de locationr. Un peu comme à Las Vegas, tout se passe dans l'hôtel. Donc, s'il pleut, et c'est ce m'ont confirmé certains skieurs rencontrés lors de remontées, s'il pleut, il n'y a pas grand chose à faire!


De Vielha (à gauche) à Baqueira-Beret: 13 km
Même chose, un plus bas, où on retrouve différents petits villages, comme Baqueira en tant que tel, Tredos, Salardu ou Arties. En fait, pour avoir un peu de vie, voir des gens, faire du lèche-vitrine ou encore avoir le choix pour un restaurant, un bar à tapas (tout à fait délicieux, soit dit en passant!), une boulangerie, il faut rester à Vielha e Mijaran, selon sa dénomination officielle en aranais (val d'Aran), Viella i Mitjaran en catalan ou Vieilla en espagnol. La différence de langue est importante entre Aranais et Catalans, comme entre Catalans et Espagnols... comme Québécois et Canadians!



Clocher d'église typique du val d'Aran.

Église à Vielha.



Donc, Viehla, qui compte autour de 3 000 habitants, est le chef-lieu d'une commune comptant sept autres entités municipales décentralisées, pour un total d'environ 6 000 habitants. Longtemps tournée traditionnellement vers les activités agro-pastorales, l’économie de la région, plus ouverte à l'extérieur avec l'ouverture  de deux tunnels, l'un inauguré en 1948 (celui-ci servant maintenat de galerie d'évacuation) et l'autre en 2007, est maintenant axée sur le tourisme de montagne, hiver comme été. Sur place, on retrouvera aussi plusieurs bâtiments patrimoniaux caractéristiques de la région, comme ces églises.


Des tapas, laissés sans surveillance gouvernementale!
Aussi, fait important, il en coûte moins cher loger à Vielha. En outre, la plupart des hôtels offre gratuitement le transport jusqu'à Baqueira-Beret. Sinon, on prend le bus local, et on y est en 30 minutes pour 1,10 euros. Pour le reste, sachez qu'il en coûte autour de 13 euros(taxes et service compris) pour un souper avec trois services, parfois un verre et l'eau (sinon, il faut payer un extra) de compris. Si ce n'est pas le cas: pas de panique, une bouteille de vin se vend entre 6,5 euros et 15 euros. On est loin du monopole de la SAQ!!!




Même glacées, mêmes ramolies, les pistes de Baqueira-Beret
offrent toujours une vue à couper le souffle!
Pour l'amateur de ski, Baqueira-Beret s'avère très certainement une belle découverte à s'offrir. Il faut beaucoup d'heures pour s'y rendre, mais, à mon avis, pourquoi pas?


Le Ti-Ben est est fait fort! Il vient du CANADA!
Il semble que kes Canadiens (les Québécois on s'entend) ne sont pas nombreux à skier à Baqueira-Beret. À l'hôtel Vielha, j'ai fait figure presque d'extraterreste. Dans les remontées, on n'en revenait pas du fait que je sois "Canadiens". Il y a même un Français qui m'a dit: "Je ne pensais jamais rencontrer un Canadien ici aujourd'hui".
 Et voilà pour Baqueira-Beret et Vielha. J'aurais sans aucun doute préféré de meilleures conditions de ski, mais le déplacement en valait vraiment la peine! Et, au bout du compte, j'ai skié dans les Pyrénées, et cela en a valu la peine!


Et mainteant, Barcelone!

lundi 21 mars 2011

¡ Del esquí, del esquí, del esquí y del esquí! :)

Vue sur Baqueira Beret
Et voilà, il y a finalement eu ski!
Mais avant d'en dire plus long, revenons un peu en arrière. Mercredi soir, lorsque je suis allé souper, il pleuvait à boire debout; lorsque je me suis couché, ça tombait en neige mouillante. Puis, le lendemain matin, encore de la pluie au programme. Selon les prévisions météorologiques, le soleil devait cependant se pointer le bout du nez en après-midi. Donc départ pour Baqueira Beret, location de skis (66 euros) et achat des billets de remontée (156 euros) pour... quatre jours. Je suis optimiste!

Enfin, du ski!
Le départ en cabines se fait à partir de 1 500 m d'atltitude, avec arrivée à 1 800 m. Tout en haut, il vente et c'est la grisaille. Mais, il ne pleut pas! Il doit faire autour de 3-4 degrés celsius. C'est toujours ça de gagné! Je vais donc essayer ces fameux skis Salomon que j'ai loués et, surtout, ces pistes pour lesquelles je suis d'abord venu en Espagne! J'y vais donc pour quelques pistes faciles (environ 1,2 km), à 2 037 mètres, et ça va bien. Les pistes sont encore dammées et légèrement glacées. Comme je me sens réchauffé, je décide de monter un peu plus haut, précisement à 2 300 mètres, là où il y a trois pistes intermédiaires et une facile.

Une fois en haut, il vente comme c'est pas possible, c'est le brouillard total: on n'y voit rien. Et en plus, il tombe du grésil. De belles conditions, quoi! Ajoutez à cela qu'il y a beaucoup de neige mouillante accumulée au sol et que la piste fait, grosso modo, trois km!!! L'objectif est donc de tout simplement suivre les skieurs, et j'arrive enfin en bas, de peine et de misère. Je suis tout à fait brûlé!

Le photographe... photographié!
Comme je suis là pour le ski, je continue, cette fois dans un autre secteur, moins haut. À partir du sommet, la neige est de bonne qualité, mais au fur et à mesure que l'on descend, la neige ramollie et, sans le savoir, je me trouve à skier dans une piste menant aux télécabines, à 1 500 mètres. La dernière portion, qui fait à peine 400 mètres, est toute une épreuve, et j'effectue même une petite chutette, ce qui me demande beaucoup d'effort à me relever. J'arrive finalement en bas, épuisé! Mais, je remonte pour une dernière descente, là j'avais commencé. La neige à cet endroit est devenue plus molle, et là, c'est vrai, c'est vraiment la dernière descente de la journée. J'ai bien mérité une bonne bière!


La vue depuis la chambre de mon hôtel:
pas de pluie ce matin!

Vendredi matin, à mon lever, surprise: pas de pluie. Il fait même soleil. Après le petit-déjeuner, les skieurs se rassemblent devant l'hôtel. Plusieues ont leur propre voiture, les autres vont prendre le bus de l'hôtel. Après les jours de pluie, les sourires sont de mises ce matin avec le retour du beau temps et du soleil. Avant de se rendre à Baqueira-Beret, le bus effectue deux arrêts pour prendre des clients des autres hôtels de la chaîne Husa (il y en sept au total: six à Vielha et Betren, et un à Baqueira même, que j'ai d'ailleurs failli louer). Aujourd'hui, les skieurs sont beaucoup plus nombreux à embarquer dans le bus!



Magnifique paysage depuis le haut de Baqueira!
Petit bémol: la batterie de ma caméra est à plat. Je m'en rend compte dans l'autobus en voulant faire une photo. Pourtant, avant le départ, j'en avais prises quelques-unes, mais je n'avais pas remarqué le niveau de la batterie. Plan B: je vais m'acheter une petite caméra jetable. Je vais cependant être en mesure prendre quelques photos avec ma caméra numérique puisque la batterie aura quelques regains de vie.


Un décor majestueux que celui du côté de Nonaigua!!
Tout en haut, c'est le ciel bleu, avec le soleil. Le paysage est impressionnant: aujourd'hui, on voit très bien les montagnes qui nous entoure. Comme toujours, je suis impressioné par ce décor si grandiose! La journée s'annonce superbe. Je commence avec une première descente, tout en haut, là, où, hier, c'était presque l'enfer. Cette fois, j'emprunte la piste facile que je n'avais pas vu du tout la veille. C'est encore dammé, et glacée. Après deux descentes, je me sens prêt à prendre ma revanche sur cette fameuse piste qui m'avait complètement brûlée, la Pla de Baqueira. Certes, la première portion a un bon dénivelé, mais elle est faisable! Victoire!!!

Un immense bol à neige pour les adeptes de la glisse.
Je me dirige ensuite du côté de Bonaigua, au sud. Là, un tout autre paysage m'attend. Ici, nous avons droit à un immense bol de neige, où des pistes faciles de de 1,6 km nous attendent. Qui dit facile ici, ne dit pas facile comme, soyons clair, à Saint-Sauveur ou Olympia. Ce sont des pistes pour adultes! Deux descentes, puis repos sur la terrasse où je rencontre un groupe de Français de Biarritz (je crois), dont l'un fera un séjour au Québec fin avril avec un choeur de 30 hommes appelé Oldarra et qui fait honneur à la culture basque. Celui-ci a même une chanson de Vigneault à son répertoire et il semble de M. Vigneault ira les entendre lors de leur passage à Montréal. Deux autres descentes, et c'est la fin pour moi. Une dizaine de descentes ici, c'est du sport pour grands! Mais, pauvre niaiseux que je suis, je n'ai pas pris la peine de mettre de la crème solaire en début de journée. À plus de 2 000 mètres d'altitude et la réflection du soleil sur la neige, ça chauffe  mal pas en fin de journée, ça brûle même. Vite de l'aloès, et à 10,50 euros le contenant, c'est pas trop cher payé!


À plus de 2 450 mètres, du côté de Beret, on n'y voit rien.

Un peu plus bas, ça dégage!

Samedi: la journée est cette fois sous les nuages. Heureusement, après le coup de soleil d'hier! Cette fois, même si le mal est fait, je me suis imbibé de crème solaire. Aujourd'hui, je me dirige du côté de Béret, dont on m'a dit grand bien. Erreur! Comme il est tôt, les pistes sont encore dammées et glacées, avec de nombreux morceaux de neige glacés. Et en plus, la visibilité est nulle au sommet. C'est vraiment pas rigolo, surtout pour une troisième journée de ski en trois jours. La fatigue des 51 aans commence déjà à faire son effet.

De retour vers Baqueira...
Je retourne vers Baqueira, puis Bonaigua, plus au sud. Mais voilà, la neige a ramolli. Le printemps approche à grands pas, et ce sont des conditions de ski printannières. Bien sûr, les paysages sont tout à fait imposants, beaux et grandioses, mais côté ski, c'est pas vraiment mon truc.




Comment de pas être impressionné!



Et impressionné!

Dimanche: beau soleil en perspective. Il y a même trois montgolfières qui survolent Vielha. Comme il fait soleil, je me dois, plus qu jamais, de protéger mon nez avec un sparadrap car le soleil l'a vraiment amoché vendredi. Aujourd'hui, pas d'autobus offert par l'hôtel. Il faut donc se tourner vers le bus local (1 euros 10 pour l'aller). Et aujourd'hui, je décide d'aller du côté sud, espérant y trouver des surfaces moins glacées. Pour se rendre à Bonaigua, cela demande beaucoup de remontées en télésièges, environ une bonne heure et demie. Ici aussi, c'est glacé ou ramolli. Et comme j'en suis à ma quatrième journée, cela est plus ardu pour moi. Bref, sans doute une journée de ski de trop pour moi, et elle se termine tôt, à 13 heures, le temps de rapporter mes skis et bâtons loués, et reprendre l'autobus local à 14 h 05 très exactement. Fini le ski, je suis claqué.

Vaya, salud! Allez, santé! Benoît, el esquiador!
Bilan de quatre jours de ski: paysages tout à fait magnifiques (comme en font foi les photos, je crois), comme toujours en hautes montagnes, ce qui explique pourquoi j'aime m'y retrouver année après année, gens tout à fait sympathiques, petite ville charmante où le grand stress ne semble pas exister, bonne bouffe (excellents les tapas!), bon vin, mais conditions de ski vraiment pas très idéales pour le skieur que je suis, skieur "intermédaire tranquille". Mais, cela n'empêche pas que j'ai bien apprécié mon séjour à Vielha, un endroit à apprécier, je crois, davantage en janvier ou février, mais pas au milieu du mois de mars, alors que le printemps approche. À apprécier quand il y a plus de neige.

Mais, n'ayez crainte, cela ne gâc pour autanthe pas pour autant mon plaisir, car je suis en ESPAGNE!!!

Et voilà pour la portion ski de ce voyage. Et maintenant, Barcelone!

P.S.: Je vous  reviens avec des infos additionnelles sur Vielha :)


mercredi 16 mars 2011

Les jours de pluie :(

Les premières neiges... à une vingtaine de kilomètres de Vielha!


Tout en montant vers les Pyrénées, depuis Barcelone, j'ai vite remarqué l'absence de neige, même à une vingtaine de kilomètres de Vielha. Selon ce que j'avais lu avant de partir, il n'avait pas beaucoup neigé à Baqueira Beret (autour de 250 m avant mon départ, à 2 500 m d'altitude). Mais là, sur place, cela devenait inquiétant. Puis, à une vingtaine de kilomètres de Vielha, voilà un peu de neige ici et là au sol, sans plus... Bon, on verra, je peux difficilement faire marche arrière!

Il faut dire que mon voyage se déroule sous la brume, le brouillard et la pluie depuis que j'ai atterri à l'aéroport Charles-de-Gaulle, à Paris. D'ailleurs, je n'ai vu le sol parisien qu'au moment de l'atterrissage! Heureusement que les radars étaient fonctionnels car on n'y voyait rien de rien. Puis, de Paris à Barcelone, l'Airbus A321 a survolé les nuages pendant presque toute la durée (1 h 40) du trajet. Arrivé à Barcelone, il pleuvait. Et encore le lendemain, pendant mon trajet en autobus de Barcelone à Vielha. Hier soir, je me suis couché avec l'espoir que demain est un autre jour...

La neige se trouve plus haut... pas à 950 m d'altitude!
Je ne sais pas si vous connaissez la chanson Les jours de pluie, du groupe Alfa Rococo. Selon ce que j'ai entendu, elle a été écrite à Madrid, alors qu'il pleuvait. Eh bien! Les jours de pluie sont de retour en Espagne, et particulièrement à Vielha. Les prévisions météo n'étaient pas vraiment rassurantes: pluie à Vielha, pluie et brouillard à Baqueira (à 1 500 m) et neige un peu plus haut (à 2 500 m), entre 10 et 15 cm. Finalement, à peine 5 cm de neige sont tombés...




Malgré les prévisions pessimistes, j'ai enfilé, mercredi matin, mon équipement de ski, pris l'autobus de l'hôtel et constaté sur place que la journée s'annonçait plutôt morne. Sur la quarantaine de personnes qui étaient à bord, une quinzaine ont décidé de rebrousser chemin. Moi, j'ai calculé vite: 45 euros pour la remontée, 19 euros pour la location de skis, cela faisait un peu cher pour, peut-être, skier une ou deux heures dans la brume et le brouillard, sinon dans de la neige mouillée et collante... Donc, retour à l'hôtel pour moi itou. Je sais que je suis venu ici pour skier, mais pas pour me donner de la misère. 
Un terrain de stationnement quasi vide à Baqueira-Beret

Le même terrain de stationnement... avec
effet parapluie, bien évidemment

Loin d'aller me "rendormir", comme le chante Alfa Rococo, j'en ai donc profité pour flâner dans Vielha, qui n'est pas une grande commune (autour de 6 000 habitants), et effectuer quelques petits achats et ici là. Puis, en après-midi, vers 13 h, je me suis dit: "Pourquoi ne pas aller faire un tour à Baqueira, question de faire un peu de repérage, me renseigner sur la location de skis?". J'ai pris l'autobus local (environ une vingtaine de minutes), et constaté sur place, que j'avais finalement pris la bonne décision: le stationnement était quasiment vide, et les skieurs s'en revenaient à leurs voitures penauds. Mais, comme le chauffeur d'autobus ne m'a pas laissé au bon endroit (incompréhension  linguistique), je n'ai pas pu faire le repérage espéré, et eu tout juste le temps de reprendre l'autobus pour Vielha. Sinon, c'était 1 h 30 d'attente sous la pluie. En passant: merci à cette charmante réceptionniste de l'hôtel à Barcelone qui m'a donné, le mardi matin, un parapluie oublié. Il est de couleur jaune, de Renault, mais surtout fort utile.

Que voulez-vous? (avec l'accent Jean Chrétien, bien évidemment!)



Il faudra sans doute un coup de pouce de la chance:
une dame joue le tout pour le tout à un kiosque de billets de lotterie!

De retour à Vielha, un arrêt dans un petit bistro s'imposait pour y prendre un immense bol de soupe traditionnelle du val d'Aran, l'Olla Aranesa (avec porc, pâtes, patates et haricots blancs). Comme cela a été réconfortant! De retour à l'hôtel, j'ai mis en route le blogue, et commencé à vous livrer mes premières notes de voyage.

Avant de partir pour le souper, vers 21 h (on mange tard le soir en Europe, ne l'oubliez pas!), j'ai rencontré un Français, que j'avais vu le matin au petit déjeuner (ils sont un club de 40 Français de Bordeaux qui loge dans le même hôtel que moi), qui m'a confirmé avoir skié dans le brouillard et dans l'eau .

Selon les prévisions météorologiques, il doit pleuvoir ou avoir neige mouillante encore demain, puis soleil vendredi, samedi et dimanche. On verra au jour le jour. Si nécessaire, je resterai une ou deux jours de plus s'il le faut. N'ayez crainte, à moins de vivre le jour de la marmotte d'ici la fin de mes vacances, je garde le sourire et je suis surtout content de me retrouver dans ce pays que j'ai toujours voulu visiter. Et les gens sont super sympathiques!

Adio y buonas noches!




De Montréal à Vielha!

Distance entre Barcelone et Vielha: 292 km
Enfin, m'y voilà! De Montréal à Viella (ou Vielha en catalan), en Espagne, dans les Pyrénées, il m'aura fallu presque 20 heures, incluant l'attente de presque 5 heures entre les vols de Paris et Barcelone, d'avion et d'autobus, réparties sur trois jours (les dimanche 13, lundi 14 et mardi 15 mars, comprenant évidemment le décalage horaire de cinq heures, car l'Europe n'a pas encore avancé l'heure en prévision de l'été).

Il s'agit pour moi d'un septième voyage de ski en autant d'années, après Salt Lake City, l'Auriche, Val d'Isère-Tignes, la Suisse (à Monthey, aux Portes du Soleil), Whistler et l'Italie. Je disais avoir eu la piqûre de voyager après Salt Lake City, je ne croyais pas si bien dire! Pourquoi l'Espagne? Tout simplement pour voir de nouveaux payasges, découvrir une nouvelle culture et les gens qui habitent ce coin de pays. Aussi parce que la sation de Baqueira Beret est considérée comme l'une des plus importantes, sinon la plus importante, des Pyrénées.

Un réservoir d'eau, à environ 26 km de Vielha
Avant de partir, j'ai donc pris deux décisions sages, résultat de mes expériences passées. Tout d'abord, ne pas tenter de me rendre à Vielha en deux jours. Compte tenu de mon heure d'arrivée à Bercelone (14 h 35) et de mon heure de départ pour prendre l'autobus (16 h 30) pour Vielha, c'était déjà très serré, selon les informations que j'avais prises avant de partir. De fait, il y a eu presque une demi heure de retard pour mon vol depuis Paris vers Barcelone. Puis, après avoir récupéré mes bagages, il m'a fallu prendre l'autobus et le métro (avec les bagages à transporter) pour me rendre à la station d'autobus (il n'y a pas d'accès rapide pour se rendre au centre-ville de Barcelone, sinon de prendre un taxi); j'y suis arrivé vers 17 h 30.

Aussi, j'ai décidé de ne pas apporter mes skis. Drôle de décision pour un voyage de ski! Déjà, des suppléments de 55 CAN$ et 55 euros m'étaient facturés pour ce bagage maintenant considéré comme étant additionnel, sans oublier qu'ils s'ajoutent aux autres bagages à transporter. Avec ce qui m'attendait en terme de transport en commun, c'était une très sage décision. Croyez-moi!

Un long tunnel à traverser!
Et voilà enfin Vielha!

Expérience oblige, j'avais pris le soin de réserver une chambre d'hôtel tout près de la fameuse station d'autobus (cinq minutes de marche). Après en avoir pris possession vers 18 h et pris un repas tout près, j'ai fait dodo vers 21 h. Pas besoin de vous dire que je me suis vite endormi sous le son des commentateurs espagnols décrivant un match de tennis. Le lendemain, lever vers 6 h 30, douche et préparatifs pour mon départ vers Vielha à 9 h (quand tu es à l'étranger, c'est toujours préférable d'arriver à l'avance!. En tout, cinq autres heures de déplacement, mais bien reposé, et l'impression que que, oui, ça sent vraiment les vacances!! Et avant d'arriver à Vielha, un long tunnel de 5,5 km à traverser, puis la ville se dresse... tout au bas de la vallée!


Vue sur l'arrio Nere, à Vielha.
Donc, m'y voilà, après avoir parcouru, selon les distances obtenues sur le Web... 6 636 km! Après un tour de ville et de petits achats à l'épicerie, une bonne bière et un bon repas à l'hôtel (vermicelles à la marinière, dorade au four avec tomates et fromages manchango comme dessert, avec un verre de vin catalan), il me semble qu'il est plus que temps de passer au ski proprement dit.

Croustilles, noix, barres tendres, thon et tangerines au menu!

La température est pluvieuse ces jours-ci à Bercelone et Viehla, mais demain est un autre jour... Allez, dodo! Buenas Noches!